Immigration: Des guinéens du Niger rapatriés au pays.
L’Etat guinéen appuyé par l’organisation internationale pour la migration (OIM), a réussi à convaincre certains de nos compatriotes vivants au Niger à rentrer au pays.
Parmi les 150 guinéens 44 ont accepté de revenir après leur rapatriement. Ils ont été réceptionnés à l’aéroport de Conakry, par le ministre des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, Mamady Touré.
Dès leur arrivée, ces jeunes migrants feront 14 jours de confinement au centre d’accueil au quartier, Jean Paul 2, avant de rejoindre leurs familles respectives.
Ils recevront ensuite, des kits hygiéniques, alimentaires et une prime de 500 000 fg, dans le cadre d’une initiative de protection et de réintégration, porté conjointement par l’OIM et l’union Européenne.
En voyant ces guinéens rentrés chez eux par le concours de l’OIM , le ministre Mamady Touré s’est réjouie et annonce que d’autres guinéens sont restés après être testé positifs du COVID19 » cette joie reste tout de même incomplète. Car certains de nos compatriotes restent bloqués encore à Aguadeze. Des dispositions sont prises pour qu’ils retournent eux aussi dans les meilleurs délais et qu’ils retrouvent leurs familles et leurs proches à travers une seconde vague de rapatriement qui aura lieu dans deux semaines. Effectivement, on avait prévu de rapatrier 150. Ceux que vous voyez ici étaient déjà arrivés à Niamey au Niger. Maintenant, il y a 100 autres qui devaient venir de Aguadeze, qui attendent. Vous savez l’une des conditions posée par le Président de la République, le Pr Alpha Condé dans le cadre du rapatriement des concitoyens, c’est qu’il y ait un test au départ. Donc le gouvernement nigérien a respecté cela, ils ont fait un test. Il se trouvait que parmi les 100, il y a eu 2 qui ont été testés positifs. Donc ça crée un problème pour les nigériens. Qui ont disait qu’on ne sait pas qui a été contaminé par ces deux. Donc par prudence, ils nous ont dit écouter, gardons ici d’abord, ils vont passer par cette période de confinement de 14 jours et après cela on les embarque »
Pour Mme Fatou N’Diaye Diallo, la cheffe de mission de l’OIM, cette action est un devoir: » la Guinée étant un Etat membre non seulement au sein des Nations-Unies, mais aussi au sein de l’OIM. Donc, nous ne pouvons qu’accompagner le gouvernement guinéen sur ces priorités par rapport aux déplacés, à ses ressortissants qui sont un peu partout dans le monde….Assister le gouvernement à rapatrier de façon volontaires, mais aussi de façon digne tous ces migrants qui ont décidé de rentrer chez eux »
Namory T