Au cours d’un point de presse organisé ce jeudi 18 avril 2024 par les ressortissants de Labé, il était question de faire le déroulé sur l’organisation de la deuxième édition de Hirdé Labé qui aura lieu ce samedi 20 avril au Belvédère.
Objectif: renforcer la cohésion sociale entre les fils et filles de Labé vivants dans la capitale Conakry. Cheick Sacko, membre du collectif revient sur les biens fondés de l’initiative.
« L’initiative est partie d’un constat. Parce que, Labé est une région qui manque de beaucoup d’infrastructures de base. Donc, à chaque fois que nous partons à Labé à l’occasion des fêtes de Tabaski ou autres, nous arrivons à nous réunir entre ressortissants, discuter des projets de développement. Donc, c’est à l’issue de ces réflexions que nous avons décidé réellement de mettre en place un collectif pour organiser une première édition dans le cadre de mobiliser des fonds afin d’aller sur le terrain et réinvestir le montant que nous avons récolté dans la ville », indique-t-il.
Poursuivant, Cheick Sacko donne plus de détails sur cette deuxième édition de Hirdé Labé.
« Nous sommes à la deuxième édition, vous vous souviendrez que l’année passée, nous avons eu un projet de formation en saponification des femmes dans le quartier Tomora. Donc, cette deuxième édition, nous avons décidé réellement de partir sur la rénovation de quelques écoles. Et nous avons opté pour l’école primaire de Tata que nous allons rénover grâce aux fonds qui seront récoltés lors de cette deuxième édition. Maintenant la particularité de cette Hirdé, nous avons eu suffisamment de temps de nous préparer et nous avons réussi à mettre ensemble les deux collectifs qui avaient organisé deux Hirdés différents l’année dernière à Labé. Et cette fois-ci, nous avons invité toute la Guinée. Parce que, l’artiste Djelikaba Bintou est la marraine, nous avons Lega Bah qui est une artiste vedette, nous avons Mimiche Diabaté qui est l’ambassadrice de cette deuxième édition. Donc, ces personnes viendront soutenir les ressortissants de Labé pour pour cette édition », conclut-il.