Dissouts il y a quelques jours seulement par le président de la junte militaire qui dirige le pays depuis le 05 septembre 2021, les conseils communaux dont le mandat est arrivé à terme depuis plusieurs mois ont été gommés de l’administration. Un sujet qui continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique guinéenne qui d’ailleurs dans sa majorité désapprouve cette autre décision du général Mamadi Doumbouya.
À l’occasion de l’assemblée hebdomadaire du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) dirigé par Aliou Bah, c’est l’un des sujets qui a beaucoup plus concentré les attentions au siège du parti situé au quartier Nongo dans la commune de Ratoma.
Dans sa prise de parole ce membre du FNDC politique soutient que la dissolution des conseils communaux est sans fondement. « Il n’y a pas de raison à dissoudre des conseils communaux lorsque vous êtes capables de faire des élections pour les faire élire. Les conseillers communaux administrent les localités, les structures à l’intérieur du pays. Vouloir les nommer pourquoi ? Parce qu’on veut simplement que ça soit les préfets et gouverneurs qui deviennent des présidents à la base. Tout ça, ça doit dépendre d’un individu et de tout ce qui tourne autour de lui pour la domination c’est de ça qu’il s’agit. Alors lorsqu’on parle d’un pays, on parle de développement, on parle de cohésion. En quoi est-ce que des conseillers communaux peuvent entreprendre plus d’initiatives, de cohésions et de développement dans les localités où les élus n’ont pas pu faire quelque chose ? C’est juste parce que le CNRD est dans un agenda de confiscation de la totalité du pouvoir du sommet à la base », a-t-il laissé entendre.
Mohamed Diallo pour Planete7.info