Ça y est les rideaux sont tombés sur la 3e édition du Guinea Investment Forum. Après deux jours d’échange entre les investisseurs nationaux et étrangers qui évoluent dans divers secteurs d’activités accompagnée d’expositions des entreprises minières mais aussi bancaires, la troisième édition du Guinea Investment Forum a pris fin ce 06 mars.
À la clôture donc de cet événement organisé par l’agence de promotion des investissements privés (APIP) sous la direction du ministère du commerce de l’industrie et des PME, plusieurs annonces de projets et signatures de plusieurs conventions ont été faites.
Au sortir de la salle Madame Barry Hadiatou, fondatrice du groupe Akiba Finance promet d’accompagner plusieurs projets dans l’entreprenariat féminin à hauteur de 10 milliards de francs guinéens.
« Le GUIF est aujourd’hui devenu une plate-forme incontournable pour les investisseurs, les bailleurs de fonds nationaux et internationaux. C’est donc le lieu de rencontre entre les institutions financières qui cherchent à financer des projets ou qui cherchent des opportunités auprès des investisseurs internationaux pour nous accompagner et aussi tous les partenaires au développement qui veulent accompagner la Guinée surtout le secteur privé. En ce qui concerne Akiba Finance qui est une micro Finance digitale accompagnant toutes les personnes vulnérables issues du système classique de financement. C’est à dire une entreprise qui vit dans l’informel. Donc lorsque vous venez en tant que jeune entrepreneur nous avons accompagnons aussi dans l’éducation financière. Nous avons pris ici l’engagement avec un montant de 10 milliards de francs guinéens d’accompagner les jeunes entrepreneurs surtout la priorité aux femmes, dans le secteur de l’entreprenariat féminin », a fait savoir la fondatrice du groupe Akiba Finance.
Prenant la parole Roland Yamego résident de la Société Financière Internationale (SFI) abonde dans le même sens mais tout de même rappelle les conditions d’obtention de financement. « Nous avons pu identifier des projets qui sont purement portés par des entreprises guinéennes que nous allons financer à hauteur de 300 millions de dollars dans les deux ou trois années à venir. Ce sont des projets dans des secteurs non miniers, donc l’agriculture, l’industrie, la santé mais aussi l’éducation. Ce qu’il faut noter, nous avons déjà signé deux accords avec deux entreprises pour un financement de 12 et 13 millions de dollars. Mais nous avons tout de même quelques conditions de financement, la première est qu’on finance rarement le coût total du projet avec 100% de la dette donc nous finançons une partie et le porteur du projet porte une partie sur fonds propre. La deuxième condition qui est aussi importante ce qu’on va vous demander une sorte de garantie pour s’assurer si le coût du projet s’avère un peu plus important que ce qui a été initialement entrepris. Puisque si le projet n’est pas complété l’entreprise ne sera pas à mesure de nous rembourser », mentionne-t-il.
Mohamed Diallo pour Planete7.info