C’est dans un réceptif hôtelier que s’est tenue la rencontre des Coalitions des Partis Politiques et Fédérations de la société Civile ce dimanche 21 janvier 2024. Rencontre au cours de laquelle plusieurs questions liées au déroulement de la transition ont été débattues.
Après une réunion à huis-clos qui a duré plusieurs heures, le président de séance s’est prêté aux questions des hommes de médias.
Lansana Kouyaté a, dans son allocution soutenue que la rencontre a été fructueuse dans la mesure où un mémorandum sera déposé au niveau de la présidence, non seulement mais aussi discuté sur les 35 résolutions du cadre de dialogue dont ils ont pris part. « Ça a été une réunion très utile. Parce que, partout où on a des certitudes, on les a exprimées sur l’avancement que ça soit à grand pas, que ça soit à petit pas, du processus qui va aboutir aux élections. Là où nous avons des doutes, et ça fait l’objet de beaucoup de débats, nous avons décidé de faire un mémorandum, par une partie des leaders de notre conférence pour pouvoir rencontrer les autorités : Le Premier ministre, au premier escalier, et le président de la transition, au second… pour aller leur expliquer nos inquiétudes, nos appréhensions, les féliciter là où il faut les féliciter. On fera donc cette démarche en bonne et due forme », a-t-il laissé entendre avant de renchérir.
« Il m’a été confié, en tant que président de cette séance, de travailler à la formation de cette commission… Et les deux sujets à l’ordre du jour étaient, le problème d’étapes parcourues dans l’application des textes du dialogue inclusif, les 35 résolutions. Le deuxième étant lié aux activités sociales, économiques, politiques de notre État. Tous les deux sujets ont été abordés avec beaucoup de discussions », dit-il.
Sur la récente sortie du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation qui menace de retirer l’agrément de certaines formations politiques, l’ancien ministre en a une autre lecture. « Les pays africains, on est comme ça. Ce que vous trouvez ici, ça doit être le double au Mali, au Sénégal, un peu partout. On va construire une démocratie tropicale. La démocratie a des valeurs universelles, mais chacun des pays l’adapte à la réalité du pays. Vous avez des coalitions aujourd’hui qui sont annoncées… Il faut calmer le jeu, reprendre son souffle, pour que le pays aille de l’avant. Les anormalités de notre pays doivent être corrigées les unes après les autres. Mais quand on le fait dans le tohu bohu, il s’en aboutira qu’au contraire », conclut le président du PEDN.
La commission devra élaborer un plan d’approche pour rencontrer le Premier ministre.
Mohamed Diallo pour Planete7.info