Manifestation du SPPG : plusieurs journalistes mis aux arrêts

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C’est une autre journée pour la presse Guinéenne ! Comme prévu par le Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée en compagnie de plusieurs structures syndicales de la société civile dont la CNTG et le FNDC, la manifestation dite « Déferlement humain » sur Conakry contre la restriction des réseaux sociaux et le musèlement de la presse a eu lieu. Sauf que les autorités en place ont décidé de tuer le poussin dans l’œuf, à travers un dispositif sécuritaire énorme dans tous les ronds-points de la capitale et la maison de la presse située à la minière ou était le point de ralliement des journalistes.

Sept journalistes sont mis aux arrêts et les autres sont cloîtrés à l’intérieur de la maison commune des journalistes.

Face à cette situation Sékou Jamal Pendessa secrétaire général du SPPG s’indigne même s’il affirme de ne pas être étonné de la barbarie des agents de forces de sécurité avant d’inviter les autorités à libérer les réseaux sociaux et les médias.

« Nous regrettons vraiment ce comportement des hommes en tenues mais nous sommes quand même pas surpris de cette barbarie, c’était inimaginable qu’ils pouvaient aller jusqu’à violer le temple sacré de la presse guinéenne, il n’y a pas un endroit où on peut se sentir mieux en sécurité qu’ici, mais malheureusement les éléments de la gendarmerie qui ont fait le tour ici dans la matinée, accompagnés par des bérets rouges sont venus offenser la porte de la concession. C’est vraiment incroyable, nous dénombrons malheureusement sept journalistes qui sont mis aux arrêts pendant qu’ils étaient sur le point de rallier chacun son domicile. Après qu’on a constaté qu’il était impossible de sortir avec le dispositif, alors le chargé de communication a décidé de libérer les journalistes après une interview que je devais tenir. Après que j’ai fini d’introduire la réunion c’est là qu’un autre m’a appelé pour me dire général on a arrêté Foulamory et même celui qui a alerté a été arrêté. À l’heure où je vous parle nous avons sept confrères arrêtés par les hommes en tenue et nous autres continuons à être assiégés à l’intérieur et toutes les issues sont bouclées par des pickups, même s’alimenter devient impossible pour nous, malheureusement c’est la situation que nous traversons. J’estime que cela est loin d’être la solution, libérez les médias, les réseaux sociaux c’est tout ce que nous demandons et arrêtez de ternir l’image du pays en intimidant les gens », a-t-il lancé.

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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