Au cours d’une plénière, tenue ce vendredi 12 janvier 2024 à l’hémicycle du Palais du peuple, les conseillers nationaux ont procédé à l’Examen et Adoption du Projet de loi portant Prévention du VIH, Prise en charge et Protection des Personnes vivant avec le VIH en République de Guinée. Cette rencontre a réuni les membres du gouvernement entre autres.
Selon le rapport fourni par la commission santé, éducation, affaires étrangères et culturelles, ce présent projet de loi a pour objet de déterminer les règles de prévention, de prise en charge, de protection et de répression en matière de lutte contre le VIH/Sida.
« Il vise à promouvoir la prévention et la prise en charge efficace ainsi que la recherche des stratégies et des programmes sur le VIH/Sida ; veiller à la protection et au respect des droits des personnes vivant et affectées par le VIH; assurer l’information, l’éducation, la communication et la formation en matière de VIH/Sida: renforcer l’encadrement et l’éducation des personnes vivant avec le VIH, des personnes affectées ainsi que d’autres groupes vulnérables; réaffirmer les droits et libertés fondamentaux des personnes vivant avec le VIH; renforcer les mesures de répression des personnes coupables de transmission volontaire du VIH. » indique le rapport
Lors des travaux en inter commission les préoccupations des conseillers nationaux ont porté sur la situation épidémiologique du VIH/Sida en Guinée : la stratégie de prise en charge des patients ; la mise en œuvre pratique des dispositions de la loi ;
« L’évaluation du plan stratégique national ;
✔ les risques de conflits d’attribution entre le Comité National de Lutte contre le Sida et le Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites :
✓ la nécessité d’exiger le test de dépistage au VIH/Sida avant le mariage :
✔la pertinence de l’article 22 ; la suppression de l’article 4 ; la suppression du mot « mise en œuvre » à l’article premier ; la suppression du mot « promotion » à l’article premier : le renforcement des mesures de répression des personnes coupables de transmission volontaire du VIH/Sida :
✔ le dépistage anonyme ;
✔la distinction de la responsabilité administrative de l’hôpital à celle de la responsabilité individuelle du commettant ;
✓ L’obligation du test prénuptial appliquée aux veuves des personnes décédées du VIH/Sida. » mentionne le document.
Prenant la parole devant les conseillers nationaux, le ministre de la santé et de l’hygiène publique revient sur les sanctions infligées aux personnes de mauvaise intention.
CNT
« Le projet de loi prévoit par ailleurs le mécanisme de sanction pouvant être infligé aussi bien aux personnes affectées, mal intentionnées, participants à la propagation de la maladie, qu’au membres du personnel de santé qui faillissent à leurs obligations de service public. » a conclu Dr Oumar Diouhé Bah.
Daouda Camara pour Planete7.info