La facilité déconcertante avec laquelle l’attaque de la Maison centrale de Coronthie a été menée suscite bien des interrogations. L’avis des observateurs les plus pointus est qu’il ne s’agissait pas d’évasion ou de tentative d’évasion mais bien d’un coup d’Etat manqué. En avait-on besoin ?
Les assaillants et leurs complices voulaient saper le travail exceptionnel que le Colonel Mamadi Doumbouya a abattu depuis deux ans. Personne ne croyait plus que le procès du 28 septembre 2009 se tiendrait. Le régime précédent avait louvoyé et lambiné, il avait donné de fausses assurances à la Cour Pénale Internationale. Pour des raisons qui lui sont propres, il ne voulait pas que les victimes aient enfin droit à la traduction des présumés coupables devant la justice, que la vérité dans le massacre ignoble se manifeste et qu’elles obtiennent enfin une juste réparation des torts subis depuis 14 ans.
Le Colonel Mamadi Doumbouya, juste une année après son avènement au faîte de l’Etat, à rendu possible la tenue du procès, en permettant que le Tribunal de Première Instance de Dixinn siège à la Cour d’Appel de Conakry et ouvre enfin, avec toute l’indépendance requise, le procès tant attendu.
Toute personne de bonne foi doit saluer cette initiative et en reconnaître le mérite au Colonel Mamadi Doumbouya. Malheureusement, il s’est trouvé des personnes malintentionnées qui ont entrepris de fouler aux pieds cet acquis.
Que d’autres progrès la Guinée a-t-elle enregistrés en deux ans ! Les routes ont été refaites et viabilisées par un coulage de béton armé sur lequel un bitumage de qualité supérieure a été ensuite fait. La viabilité de ces routes est assurée pour des décennies.
Auparavant, il fallait procéder chaque année à des réfections. Ces bricolages coûtaient un fortune à l’Etat et constituaient un calvaire pour les usagers toujours condamnés à rouler sur des routes cahoteuses. Fini ce double tracas depuis que le Président bâtisseur est aux manettes.
Les routes nationales autrefois réduites dans leur tracé, ont été élargies par le Colonel-Président, assurant un confort parfait aux usagers et une sécurité totale de Conakry à Pamelap et de Conakry à Dabola. Le projet progresse vers les préfectures et toutes les routes nationales sont dans le portefeuille de la Direction Nationale des Investissements Routiers.
Le Colonel Mamadi Doumbouya ne perd pas son temps. Cet homme d’action va vite dans tous les chantiers qu’il ouvre, contrairement aux Présidents lambins qui l’ont précédés. Ne faut-il pas encourager cet élan bâtisseur plutôt que de le combattre et le saboter ?
L’hôpital national Donka offrait un piètre visage à son personnel, aux patients et aux visiteurs. À la vétusté, s’ajoutait un manque d’hygiène repoussant. Aujourd’hui, il est devenu un centre hospitalier de référence, tant par sa réhabilitation efficiente et efficace que par les équipements de dernière génération dont chacun de ses services est doté. Il fait la fierté de notre système de santé.
Le Colonel Mamadi Doumbouya a offert un hôpital militaire digne de ce nom à l’Armée guinéenne. Cet hôpital situé dans le camp Samory a les équipements requis pour soigner toutes les pathologies sur place. L’Armée n’a plus besoin de procéder à des évacuations sanitaires coûteux.
Quel président avant lui a-t-il pensé à offrir un tel joyau sanitaire à l’Armée guinéenne ?
Le visage de la capitale guinéenne a positivement changé. Il a connu un embellissement qui frappe l’usager de la route, le piéton et le promeneur au plateau et ailleurs. L’agrément visuel procure du charme urbain et un réel plaisir. On est fier de Conakry.
Il y a bien d’autres infrastructures et progrès réalisés en deux ans. La célérité et la diversité des changements sont étonnants. Jeune, lui-même, le Colonel Mamadi Doumbouya a fait une large promotion de la jeunesse dans le gouvernement, l’adminitration, la diplomatie et les Armées.
En outre, c’est sur le plan minier que l’innovation est la plus remarquable et avantageuse pour la Guinée qui, propriétaire du patrimoine, impose désormais ses conditions aux compagnies et aux multinationales qui exploitent ses gisements aussi variés que riches.
Le projet Simandou, un vieux serpent de mer, est devenu une réalité grâce au Colonel bâtisseur Mamadi Doumbouya. L’État guinéen, par la ténacité et l’intransigeance de son Chef, mais aussi par celles du Président du Comité de Pilotage du Projet, M.Djiba Diakité, Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, a arraché 15% de parts gratuites sur le chiffre d’affaires des deux multinationales qui ont respectivement des droits sur les blocs 1 et 2 et les blocs 3 et 4. Quand on sait qu’il s’agit d’un investissement de 15 milliards de dollars, le plus grand jamais réalisé dans un projet minier au monde, c’est un exploit absolu qu’il faut saluer.
Outre la taxe à l’exploitation, la taxe à l’exportation et les autres taxes, comme les impôts, le contenu local, l’Etat guinéen va engranger chaque année des devises importantes qui boosteront tous les secteurs de son économie. La rente du fer va commencer à tomber dans son escarcelle dans moins de deux ans. Alors, les Guinéens verront de grands changements dans leur vie quotidienne.
Comment peut-on se dire en tant que patriote, et vouloir déstabiliser un don de Dieu comme le Colonel Mamadi Doumbouya ou fomenter un coup d’Etat contre lui ? Au regard de ses prouesses et son amour pour la Guinée, qui diraitmieux ?
Mandian SIDIBÉ, Journaliste