Dans le résumé de son compte rendu du Conseil des ministres ce jeudi 19 octobre 2023, le porte-parole du gouvernement est revenu sur bras de fer l’oppose à la presse guinéenne.
Accusé d’être derrière la restriction de l’accès au site Guineematin.com bloqué depuis deux mois en Guinée, Ousmane Gaoual Diallo se défend.
Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pensent que le Syndicat de la presse doit apporter la preuve de ses accusations.
« Ce que la presse fait en Guinée ça ne se fait nulle part dans le monde. Vous pouvez lire tous les articles de presse. Y a qu’en Guinée où on peut se permettre d’inviter quelqu’un au micro et qu’il dit sur toutes les insanités qu’il souhaite sur n’importe quelle autorité, et on considère que c’est la liberté de la parole. C’est en Guinée où un journaliste peut se lever et dire ce monsieur est un criminel, un bandit….et on considère que c’est la liberté d’expression. Si vous voulez réparer votre dignité on dit non c’est une atteinte à la liberté. Le journalisme c’est pas la diffamation », enseigne Gaoual.
« Les associations de presse avaient intérêt à demander à ceux qu’ils accusent que ça soit l’État qui est accusé ou moi-même, que les gens aient un minimum d’éléments de preuve pour dire voilà ce qu’on a qui justifie que c’est Ousmane Gaoual ou c’est l’État guinéen….mais si n’importe qui se lève pour jette le discrédit sur une personne ou un état et puis derrière vous dites c’est la liberté de la presse », a-t-il dénoncé, invitant ainsi les hommes de médias à soutenir le journalisme de responsabilité.
« Ceux qui agissent dans le respect de votre déontologie et de vos principes. Ceux qui s’écartent de ça prenez vos distances avec eux. Vous avez un acquis préservez-le. Personne n’aimerait que la liberté de la presse soit menacée, et elle n’est pas du tout menacée en Guinée », estime le ministre.
ADD pour Planete7.info