Depuis le mardi 26 novembre 2019, le gouvernement guinéen à lancé une série de déguerpissements des constructions anarchiques au niveau des différents débarcadères de la ville de Conakry. Raison évoquée, ces endroits seraient des nids de bandits, des vendeurs de chanvre indien et de prostituées.
Pour cette première étape ce sont les riverains du port de pêche artisanal de Téminètaye à Kaloum, qui sont les premiers concernés. C’est le constate fait par notre reporter sur le terrain.
Sur les lieux, c’est le chaos total. Maquis, hangars, conteneurs etc… posés aux abords de la mer ont étés tous démolis par les autorités gouvernementales en compagnie des forces de l’ordre.
Mariame Bangoura est une victime résident sur ce site depuis plusieurs années déplore les circonstances dans lesquelles ils ont été deguerpis sans aucun préavis de la part de l’Etat. Fondant le larmes, elle déclare : « Depuis plus de 10 ans je suis installée ici au port de Téminètaye, et je sais au moins que je ne suis pas la seule, il y a aussi des personnes qui ont durée ici plus que moi et aujourd’hui, voilà que tout d’un coup notre gouvernement décide de venir tout casser nous laissant sans refuge où nous abriter désormais. S’ils nous avaient avisés à temps, peut-être qu’on n’auraient vite pris les dispositions pour quitter les lieux et trouver autre refuge. Mais c’est tout d’un coup nous avons vus venir les gendarmes et les policiers nous dire que nous devons quitter. Et quand nous leur avons demandé, ils nous ont dit qu’ils doivent démolir les lieux car l’endroit est devenu le nid des malfrats et prostituées, des vendeurs de drogue, d’alcool et ils ont tout cassé comme vous le voyez », a- t-elle expliqué la victime.
Toutefois, aux dires des riverains, cette situation semble loin d’être un coût de grâce pour eux . Et en attendant, c’est le calvaire total.
Alexis Bongono 657 78 83 09