Le parti de l’Espoir pour le Développement National, (PEDN) a tenu son assemblée générale ce samedi à son siège à Ratoma. Prévu à 11 heures, c’est une heure plus tard que le président du parti, Lansana Kouyaté va rentrer pour commencer l’assemblée en présence de plusieurs militants et sympathisants du PEDN.
Vêtu d’un boubou Bazin jaune et d’un bonnet de la même couleur, le président du PEDN s’est d’abord fendu d’une excuse pour le retard constaté dû à une réunion qu’il avait avec le bureau exécutif national du parti. Cette réunion avait pour but de rendre compte au bureau exécutif de la réunion obtenue avec le premier ministre Bernard Goumou et les facilitatrices du Dialogue National jusque-là difficile à mettre en place.
Lansana Kouyaté dit avoir eu satisfaction de cette réunion : « La rencontre avec le premier ministre a été très bien passée, on a eu la réunion la plus fructueuse. Et la première condition qu’on a posée au gouvernement pour la mise en place de ce dialogue est d’user de tous les recours pour ramener nos collègues politiques qui sont à l’extérieur à rentrer dans le pays pour enfin avoir un dialogue ».
Poursuivant, le président du PEDN a voulu que la séance d’aujourd’hui soit mise à profit pour que les militants posent des questions et le perfectionnement du parti. La parole aux militants, l’un des jeunes membres fondateurs du parti les progressistes (qui vient de signer un pacte avec le PEDN), Kefalla Doré a appelé à l’implication des jeunes dans le parti : « Les jeunes ne doivent pas se mettre en marge ou à l’écart de la politique. Mais plutôt s’intéresser à la politique, comprendre la vie sociopolitique de leur pays. Donc, dans notre programme d’animation, de sensibilisation, c’est ce que nous devons promouvoir. Donner la volonté et le cœur aux jeunes à s’impliquer activement dans les activités politiques en Guinée. Comme moi et tous les autres qui y sont déjà, parce que ce qui reste clair, quand nous aurons 18 ans, on vote ».
D’une question à une autre, le président du parti a également répondu sur la question de la mobilisation de l’électorat en vue d’occuper la magistrature suprême : « Cela commence par la carte d’identité biométrique, car pas de carte d’identité, pas de vote. Ça commence par la carte d’identité guinéenne. Que vous soyez inscrits dans un bureau de vote, tout cela doit amener chacun à comprendre que nous nous battons pour une cause. Si on ne le fait pas, alors demain, on sera au regret de constater qu’on n’a pas répondu à l’appel et que de ce fait, le candidat du parti n’a pas pu réussir ».
Sur une question d’un militant de savoir pourquoi le parti, grand qu’il soit n’arrive jusque-là pas à se hisser au pouvoir ? Le président se défend par rapport « à la jeunesse du parti, 13 ans depuis qu’il a été créé, le fait des fraudes dans les différentes élections que le parti a pris part et un désenchantement même au sein du parti ».
Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.com