Les forces sociales de Guinée appellent à une marche citoyenne et une désobéissance dans tout le pays et la diaspora à partir du 30 octobre

Le forum des forces sociales de Guinée a animé ce mardi un point de presse à son siège à petit simbaya. Objectifs : expliquer leur position sur le déroulement de la transition en cours.

Prenant la parole, Abdoul Sacko, le président de l’organisation a rappelé quelques actions que les forces sociales de Guinée ont mené pour un retour à l’ordre constitutionnel, depuis le début de la transition. « Vous avez souvenance que les forces sociales au niveau de sa déclaration numéro 13 avaient eu égard à certains aspects, toutes les démarches que le forum avait eues à mettre aussi bien au niveau national qu’au niveau international. Il vous souviendra que nous sommes la première structure à demander à la CEDEAO, un moratoire pour permettre à la Guinée de trouver les voies et moyens à l’interne pour voir dans quelle limite possible on se serait accordé sur la voie à suivre pour la transition. Les premières démarches ont été dans ce sens nous leur avons mené dans la diplomatie citoyenne », a expliqué l’activiste dans un premier temps.

Malheureusement dit-il toutes ces propositions que leur structure a formulées, les autorités de la transition n’ont prises au aucune en considération. « Mais très malheureusement ces plaidoyers ont été mené, ces échanges et ces propositions que nous avons faits, nos autorités ont considéré cela comme une forme de temps qu’elles gagnaient sur la gestion de la transition », s’insurge Abdoul Sacko.

Pour sa part Ibrahima Balaya Diallo le chargé de la communication du forum, a énuméré les actions considérées de désobéissance civile en réponse de la cherté à la vie, et ce qu’il qualifie de violation des droits humains et la confiscation du pouvoir par le CNRD dont entre autres. « La marche citoyenne dénommée stop à l’injustice sociale, à la cherté de la vie et la mauvaise gouvernance. »

Mo Diongassi