C’est en présence de plusieurs membres du gouvernement, que Alphonse Charles Wright a pris fonction ce mardi 12 juillet dans les locaux du Ministère de la justice.
Le nouveau patron de ce département après avoir remercié le président de la transition pour la confiance renouvelée sur sa personne, se dit conscience des nombreux défis qui l’attendent en venant à la tête dudit Ministère.
Charles Wright a aussi affiché son ambition à apporter des réformes dans le secteur judiciaire guinéen.
Ci-dessous un extrait de son discours. Lisez!
Cette responsabilité lourde exige le respect par chaque magistrat du siège ou du parquet des règles éthiques et déontologiques liées aux statuts des magistrats tels que prévu et défini par la loi organique L/054CNT/2013. En plus de la sécurité que l’État doit assurer aux magistrats, il est important chers collègues, d’ajouter que les droits acquis dont ils ont bénéficié doivent être préservés.En revanche, toute faute professionnelle ou tout manquement par un magistrat au devoir de son État à l’honneur, à la délicatesse ou à la dignité de la profession sera sanctionné conformément à la loi. Les cas d’absentéisme au service qui entraînent la lourdeur dans le traitement des dossiers et qui sont d’ailleurs constitutifs des manquements graves au devoir des magistrats prévus par les dispositions de l’article 3 de la loi organique précitée ne seront plus tolérés. Je tiens à adresser à l’ensemble de la famille judiciaire un message bien veillant et les invite à une implication effective et à jouer leur partition responsable dans la mise en œuvre des réformes en cours et celles à venir. Je vais aussi leur dire que je ne suis contre personne je ne veux faire la guerre à personne. Ce que je veux c’est qu’ensemble nous changions ce qui est pire dans notre justice et gardions en goût ce qu’elle nous offre de meilleur. Les sanctions qui seront qui prises en cas de manquements ou suite à une plainte portée contre un magistrat conformément à l’article 8 de la loi organique portant statut des magistrats seront objectivement prises et proportionnées aux faits de nature à entraîner des sanctions disciplinaires contre ledit magistrat après bien entendu vérification pour éviter l’arbitraire dans les sanctions.