Face à ce qu’ils qualifient « de manque de volonté » de junte de faire face à ses préoccupations, les responsables du FNDC n’écartent pas l’idée de reprendre les manifestations de rue.
C’est ce qu’a laissé entendre ce dimanche 7 avril, le chargé de la communication du Front national pour la défense de la constitution.
Abdoulaye Oumou Sow, rappelle que plusieurs démarches ont été menées depuis le 5 septembre pour emmener les autorités de la transition à la raison.
Mais des démarches qui pour le moment, sont restées sans succès, regrette le responsable à la communication du mouvement anti-troisième mandat.
« …Malheureusement, nous avons tout fait pour que la junte comprenne, nous pensons aujourd’hui que nous sommes dans une situation où c’est le rapport de force peut compter », a expliqué Abdoulaye Oumou dans « Au fil de la transition » dimanche sur FIM FM.
Et dans ce rapport de force, le chargé de la communication du Front n’exclut pas l’idée des manifestations de rue.
« Parce que nous pensons que nous portons aujourd’hui la voix officielle de la population et nous pensons que la population voudrait finir avec cette transition pour revenir à la normale et pour ête diriger par des civils », dit-il.
D’ailleurs, Abdoulaye Oumou Sow rappelle que le FNDC a mené plusieurs démarches pour éviter à la Guinée les sanctions de la communauté internationale.
« Le 25 avril dernier nous avons envoyer une délégation à Accra pour rencontrer les chefs de la CEDEAO pour expliquer ce qui se passe, malheureusement notre pays va être sanctionner », regrette t-il.
Pour finir, le chargé de la communication du FNDC fait savoir que les Guinéens sont déçus de la conduite de la transition.
« La junte oublie qu’elle n’a ni la légitimité ni la légalité. Elle tire sa légitimité de l’adhésion populaire de la part des citoyens après le coup d’État. Mais aujourd’hui il faut dire que les gens sont déçus », conclut-il.
