Nouvelle Constitution: voici ce que veut Mamadou Diawara du PTS
Le président du parti du travail et de la solidarité (PTS) était ce mardi 17 septembre 2019, dans les locaux de la primature pour un entretien avec le premier ministre chef du gouvernement ce dans le cadre des consultations nationales.
Dès l’entame de ses propos, il a donné l’essentiel de leur entretien « C’était pour nous parler de la nouvelle forme que la Guinée va prendre. La nouvelle forme c’est quoi, le pays existe par une constitution…J’ai répondu à ma façon, je tiens à préciser ici vous le savez, je l’ai dit dans les médias depuis 2012-2013, j’ai été parmi les premiers à proposer ici une révision sinon un changement de la constitution. J’ai dit qu’il fallait une constitution à mandat unique de 7 ans, je l’ai dit ici, aucun homme politique, en privé on me soutenait, mais officiellement personne ne m’a soutenu. C’est pourquoi depuis le début de ce débat personne ne m’a entendu dire quoi que ce soit sur les propositions en cours. Puisque, j’ai été le premier à dire qu’il nous faut une constitution qui tient compte de la spécificité de la Guinée et que personne n’est venu au secours et quand le problème s’est posé autrement on cri, tout le monde dit ce qu’il l’a à dire. Nous ne sommes pas venus ici pour dire je suis pour où je suis contre. Nous sommes venus pour parler de la modalité et comment on peut agir autrement….
Parlant d’un projet de nouvelle constitution, le président du PTS a été clair dans sa réponse : « Se prononcer sur une constitution c’est bien, mais il faut voir quel article qui te convient ou pas. Moi je n’ai pas vu la constitution, je n’ai pas lu un seul article. Donc, c’est insulté mon intelligence en me disant qu’est-ce que tu penses de la nouvelle constitution. Je ne peux rien vous dire parce que je ne l’ai pas vue. Mais je suis pour un changement, je suis pour une démocratisation… un mandat unique ça permet au président de la République pour travailler. Moi je veux un changement global qui est un seul mandat. Et c’est ce que j’ai dit au Premier ministre comme ma proposition »
Abordant la question sur les élections législatives ; il s’en tient à la décision de la CENI « ils disent qu’ils peuvent le faire le 28 décembre on est prêt, on est partant moi personnellement. Mais je crois que ce n’est pas possible, mais on ne sait jamais, nous ne sommes pas dans ce qu’ils font là-bas, je ne peux pas dire, mais je pense que c’est une source à problème et ce n’est pas le moment de créer la chienlit en Guinée, il faut qu’on voit correctement les choses ».