Le recensement biométrique des étudiants, une opération difficile à l’UGLC

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Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a, depuis un moment annoncé le recensement biométrique des étudiants dans les différentes institutions d’enseignement supérieur. Depuis deux semaines, ceci est une chose effective ou en cours dans les différentes universités choisies pour abriter ces opérations. À l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, le recensement s’avère difficile vue le nombre d’étudiants venus s’enrôler.

Le recensement est lancé depuis le premier décembre 2022 ici à l’UGLC. Cette opération est cette année beaucoup prisée parce qu’il fait partie des conditions posées par le ministère pour que les étudiants rentrent en possession de leur bourse d’entretien et d’excellence. L’université GLC de Sonfonia fait partie des sites choisis par le département pour cette opération et elle ne recense pas que ces étudiants. L’université du tourisme et de l’hôtellerie, l’ISIC de Kountia sont entre autres ceux qui viennent s’ajouter à l’UGLC.

Mamady Sayon Camara, directeur du service de l’information et de la communication de l’UGLC, nous évoque dans les quatre murs de son bureau le bien-fondé de ce recensement tant pour les autorités que les étudiants : « Vous allez au ministère de tutelle difficilement on pourra vous dire quel est le nombre exact des étudiants dans nos institutions d’enseignement supérieur. Alors la maîtrise de ce chiffre est très importante… La maîtrise de cette masse boursière permet au ministère de savoir il y’a combien d’étudiants, où est la bourse, à qui elle est destinée et qu’est-ce que ce dernier est en train de faire. » et il ajoute. « Côté étudiant, ça permet aussi de connaître leur identité même si les leurs sont connues depuis le Baccalauréat. Mais, vous savez le bac en Guinée est géré par le ministère de l’enseignement Pré-universitaire et de l’alphabétisation, alors que, une fois l’étudiant a obtenu son bac, il est sous le contrôle du MESRSI. » conclut-il.

Ce point positif évoqué par monsieur Camara, beaucoup d’étudiants concernés le partagent également. À peine sorti de son bureau, sur le chemin de l’établissement dans lequel s’effectue le recensement, nous croisons Bountouraby Simankan qui clame. « On fait ce recensement pour savoir le nombre exact d’étudiants en Guinée mais aussi pour les bourses d’entretiens. »

Accoutrée d’un pantalon jeans, un t-shirt manche longue blanche et radieuse sous le soleil du midi, Simankan elle a déjà effectué son recensement et se précipite pour rentrer. « Nous on est venu tôt et on a pu faire rapidement s’enrôler puis repartir mais ceux qui sont venus à partir 10 heures, parce qu’on a dit à 10 heures ont trouvé ici une longue file. Je pense que ceux-là vont passer la journée ici aujourd’hui. »

Pourtant, ceux qui vont passer la journée ici sont nombreux comme l’a touché Bountouraby. Devant le bâtiment qui abrite ce recensement, c’est une foule qu’on aperçoit de loin. Au moins cinq lignes occupées par d’étudiants divers horizons sont archi pleines.

C’est justement au milieu de l’une de ses lignes que nous trouvons Aly Mbamou, étudiant en L2, Administration des affaires à l’UGLC qui lui a un visage crispé et nous lance « C’est bien, mais vous voyez même le soleil est ardent. Nous sommes en rang, les personnes qui ont été là depuis le matin, eux ils sont partis ça été bien, mais nous qui restons là ils n’ont pas tenu compte du temps. »

Mais lui voit la lenteur à un autre niveau que le fait qu’il soit venu en retard « Le nombre de personnes qui font le recensement est peu par rapport aux étudiants. Ils ne pouvaient pas nous recenser au même moment, on était là depuis le matin. » Conclut-il.

Cette file indienne au dehors n’est pourtant que l’avant-goût clament certains étudiants qui ont déjà effectué l’opération. Pour un recensement effectif les étapes d’un point à l’autre seront plus à l’interne que sous le soleil et la chaleur que vivent Mbamou et ses amis étudiants. Mais le temps leur est favorable nous a rassuré monsieur Sayon, le responsable à l’information et à la communication de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, l’opérateur qui a débuté avec ce mois de décembre va continuer jusqu’à la fin du mois.

 

Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info

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