16e Sommet de Genève pour les Droits de l’Homme et de la Démocratie : que retient la Guinéenne Mamadou Hawa Diallo de ce rendez-vous de haut niveau !
J’ai eu le privilège de participer au 16ème Sommet de Genève pour les droits de l’homme et la démocratie, qui s’est tenu le 15 mai 2024. Cet événement annuel rassemble des centaines de défenseurs des droits humains, de militants et d’anciens prisonniers politiques pour mettre en lumière les situations urgentes en matière de droits de l’homme qui nécessitent une attention mondiale.
Cette année, le sommet a été particulièrement poignant, car il a mis en évidence la recrudescence des violations des droits humains dans le monde entier. Des intervenants du monde entier ont témoigné des luttes qu’ils mènent pour la démocratie et la liberté dans leurs pays respectifs, racontant des histoires d’injustice, de persécution et de persévérance.
L’un des messages les plus forts qui sont ressortis du sommet est que la démocratie est en danger. Les forces autoritaires gagnent du terrain dans de nombreuses régions du monde, et les droits fondamentaux des individus sont menacés. Il est plus important que jamais que nous nous unissions pour défendre les droits de l’homme et promouvoir des sociétés justes et démocratiques.
Le Sommet de Genève a également été l’occasion de célébrer les réalisations des défenseurs des droits humains du monde entier. Ces héros courageux risquent leur vie pour défendre les droits des autres, et ils méritent notre admiration et notre soutien.
J’ai été particulièrement inspirée par les paroles d’une jeune militante qui a fui son pays d’origine pour échapper à la persécution. Elle a parlé de sa détermination à lutter pour la démocratie et les droits humains dans son pays, même face à de grands risques. Son histoire est un rappel que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de l’espoir pour le changement.
Le Sommet de Genève pour les droits de l’homme et la démocratie est un événement crucial qui donne une voix aux victimes d’injustice et attire l’attention sur les questions urgentes en matière de droits de l’homme. J’ai quitté le sommet avec un sentiment d’urgence renouvelée et une détermination à agir pour un monde plus juste et plus équitable.
En plus des points ci-dessus, j’aimerais également ajouter que :
- Le sommet a été une occasion précieuse de nouer des réseaux avec d’autres défenseurs des droits humains du monde entier. J’ai appris beaucoup de leurs expériences et je suis repartie avec un sentiment de solidarité renforcé.
- Le sommet a également été une plateforme efficace pour sensibiliser aux questions urgentes en matière de droits de l’homme. J’ai été encouragée par l’attention médiatique que le sommet a reçue et j’espère qu’elle contribuera à susciter des changements positifs.
J’ai conclu que la démocratie est en danger dans le monde et que les droits de l’homme ne sont pas respectés partout. Chaque pays qui souffre de ce manquement doit adapter le concept de démocratie à sa réalité car en écoutant les uns et les autres on sent qu’on a du chemin à faire. Ce fut une belle expérience.